Catherine Lasalle

Sophrologie - Psychothérapie
6 ruelle gouy, 78250 Mézy sur seine

 

Tél : 06 50 16 11 02
sur rendez-vous

Psychothérapie à Meulan en Yvelines : à 30 minutes de Cergy et Poissy

Thérapie empathique

La thérapie empathique

Thérapie intégrative élaborée par Isabelle Filliozat, qui s’inscrit dans le courant humaniste, le paradigme de l’attachement et la psychologie positive.

Elle intègre les outils et perspectives théoriques pertinentes de différentes approches dont :
 - l’Analyse Transactionnelle
- la Gestalt
- le travail reichien
- la systémie
- les travaux de psychologie sociale
- les neurosciences

 

 

En pratique

A partir d'une demande ou d'un problème formulé, je vous accompagne pour identifier et clarifier ensemble quelle est la problématique que cela dissimule et le(s) blocage(s) que cela entraine dans votre corps peut-être ou dans l'expression de vos émotions ou encore dans vos relations.

Plus concrètement, au travers d'échanges intéractifs, d'explorations émotionnelles, de mises en situations et d'éclairages théoriques pertinents, je vous accompagne vers la levée de ce(s) blocage(s) qui entraineront des prises de conscience profondes sources de changement.

La thérapie empathique s'appuie sur :

La théorie du développement de l’humain 

L’enfant grandit en s’adaptant à son environnement.
Les deux besoins fondamentaux de l’humain sont l’attachement et la liberté.
S’ils sont nourris de manière appropriée, et si un trauma ne vient pas rompre le cours de l’existence, l’enfant se développe harmonieusement en relation avec son environnement.
Si un besoin n’est pas rempli, le corps et le psychisme de l’enfant réagissent en conséquence. Toute carence ou dysharmonie dans la satisfaction de ces besoins fondamentaux va être à l’origine de développement de tentatives d’adaptations à la situation, qui seront autant de symptômes.

La théorisation du stress et du traumatisme 

Lorsque l’organisme rencontre un accident, un agent stresseur, il y a trauma, stress.  Le corps réagit par la fuite, l’attaque ou le figement.
Quand la régulation naturelle de l’organisme ne peut pas se faire (pleurs, tremblements, émotions, décharge énergétique), quand l’énergie reste bloquée, que la personne ne peut parler, exprimer ses émotions et intégrer ce qui lui est arrivé, le trauma devient traumatisme. Le stress inhibe le processus de dépassement de l’expérience, l’humain s’adapte, son développement continue sur une base inappropriée.
La personne élabore des croyances, développe des comportements, des attitudes sociales et des réactions émotionnelles lui permettant de continuer à vivre en contenant ses affects.

Citations d'Isabelle Filliozat

"Une émotion peut en cacher une autre. Dans nos familles, certaines émotions étaient acceptables, et d'autres pas. Eduqués à dissimuler notre moi véritable, nous déchargeons nos tensions en déguisant nos émotions."

L'intellignence du coeur , 1997

"La où mes émotions d'enfance restent refoulées, je ne peux percevoir la réalité des besoins de mon enfant. Je vais soit projeter mes propres besoins, forcément démesurés puisque frustrés depuis longtemps, soit nier tout besoin pour ne pas sentir ma souffrance."

"Respecter les émotions de l'enfant, c'est lui permettre de sentir qui il est"

Au coeur des émotions de l'enfant, 1999

"Une seule certitude, l'enfant ne cherche ni à tendre un piège à ses parents, ni à les tester. Il n'en a tout simplement pas les capacités intellectuelles. Les caprices, nous allons le constatez tout au long de ce livre, sont en réalité des réponses du cerveau de l'enfant à des situations trop complexes pour lui."

J'ai tout essayé, 2011 

Thérapie primale

La thérapie primale

Elle s’inscrit dans le courant des thérapies humanistes et de certaines psychanalyses basées sur la théorie de l’attachement. 
C’est une psychothérapie basée sur l'essentiel de la Thérapie Primale d'Arthur Janov, docteur en psychologie et psychothérapeute américain, qui  l'a conceptualisé à la fin des années soixante en croisant sa pratique clinique avec de nombreuses recherches essentiellement sur le cerveau.

Arthur Janov a écrit une quinzaine de livres dont  « The Primal Scream » publié en 1970 (Le Cri primal, Paris, Flammarion, 1975), où il en a exposé les principes.

 En savoir plus 

But

"Le but de la thérapie primale est de connecter les besoins du corps avec les souvenirs emmagasinés dans l'insconscient, afin de redonner au sujet son unité. Seul l'accès à la souffrance refoulée peut opérer cette reconnexion. "
Edmond Marc, Guide pratique des psychothérapies

Cette reconnexion s'opère lors d'un « primal ».
Elle correspond à l’expression des sentiments, des souvenirs stockés et de la douleur associée. Et elle permet de sortir du mécanisme de déconnexion traumatique.

Comment se déroule une séance

En primal, la personne part de ce qui se passe pour elle dans l'instant présent : ses sensations, ses émotions, ses pensées et aussi les images, souvenirs qui peuvent surgir spontanément.

Les spécificités de l'accompagnement thérapeutique permettent progressivement une régression qui suit le fil du sentiment, les sentiments forts du présent prenant leur source dans le passé.
Ainsi le processus primal permet de remonter à l'origine du sentiment, ce qui entraine une libération de la souffrance associée et son intégration.

La Souffrance primale

Pour Arthur Janov, l'insconscient comprend surtout des souffrances de l'enfance que sont notamment :

  • les carences affectives
  • l'insatisfaction des besoins fondamentaux
  • les atteintes à l'images de soi : blessures, humiliations
  • les traumatismes psychologiques ou physiques
  • la violence éducative

N'étant ni supportables, ni intégrables par l'enfant qui est dépendant, vulnérable et en plein développement,  elles restent hors de sa conscience et constituent ce que Janov a appelé la Souffrance primale.

Les 4 niveaux de souffrance
décrits par Janov 

  • 1ère ligne : les souffrances de la naissance et de la première année environ
  • 2ème ligne : les souffrances du jeune enfant de 1 à 3 ans environ
  • 3ème ligne : les souffrances de l'enfant après la structuration du langage
  • 4ème ligne : les souffrances de l'adulte, les souffrances actuelles

Citations d'Arthur Janov


« La thérapie primale est centrée sur le sentiment. Il ne s’agit pas seulement du sentiment présent mais aussi de ces sentiments qui nous empêchent de ressentir le présent.»

 Le cri primal, 1975

« Un primal est un évènement douloureux, une expérience souvent déchirante où les patients retrouvent les sentiments qu’ils n’osaient pas éprouver quand ils étaient trop jeunes et trop fragiles pour résister à la souffrance. ( …) En bref ils éprouvent les souffrances qui se sont accumulées dans leur corps toute leur vie, créant la tension et ses symptômes.»

L’amour et l’enfant, 1977


« L’essence de la thérapie primale est le « revécu », le fait de revenir en arrière sur un manque d’amour et des traumatismes précoces, qui sont demeurés dans le système sous forme d’empreintes. Ces dernières sont l’élément central du travail en thérapie primale car elles sont gravées dans tous nos systèmes et notre cerveau comme des souvenirs indélébiles qui dirigent notre vie. Ce sont le plus souvent des forces inconscientes établies avant même que nous ayons des mots pour les décrire. Notre thérapie est une descente systématique dans l’histoire, dans le passé du patient en commençant par les problèmes les plus récents puis en empruntant le véhicule des sentiments pour pénétrer dans l’histoire.»  

La Guérison Primale , 2009

Mon approche

Mon approche est humaniste, cela signifie que j'ai une vision positive de l'être humain. Selon moi l'homme est bon par nature et il possède un élan naturel qui le pousse à vouloir se réaliser.
Concrètement, je considère la personne qui vient me consulter comme un être unique et capable de trouver en lui/elle les ressources nécessaires pour aller vers un mieux-être dans sa vie.
De plus, je m'intéresse à la personne dans sa globalité, cela signifie que je m’intéresse aussi bien à ce que la personne pense, qu’à ce qu’elle sent ou ressent et aux intéractions qui en découlent. Je suis également attentive au fait qu’il y a des maux et des souffrances qui ne s’exprimgent pas par des mots.

Cela veut dire qu’en consultation, je vous accompagne à mettre des mots sur ce que vous pensez, sentez, ressentez et aussi je vous aide à être en contact avec ce que vous sentez dans votre corps et à exprimer vos émotions, vos sentiments. 
Pour cela, je veille à garantir un espace d’écoute bienveillant où je m’engage à être dans le non-jugement, l’authenticité et l’empathie.

Formée à la Thérapie Empathique par Isabelle Filliozat, en Psychopathologie et en formation à la Thérapie Primale par Thierry Carrasco, je me réfère principalement aux théories de Carl Rogers, Wilhelm Reich, Alexander Lowen, Arthur Janov, John Bowlby, Donald Winnicott et Alice Miller.

Riche de ces multiples apports théoriques et pratiques ainsi que de mon expérience clinique, j’adapte mon accompagnement thérapeutique selon la demande, les besoins ou l’objectif de la personne qui vient me consulter. 

Je reçois les adultes et les adolescents, les enfants et les jeunes enfants, les bébés et leur maman ou leurs parents.

Soutien Psychologique ou Psychothérapie

S’adressent à ceux
qui souhaitent être aidés pour :

- traverser une épreuve
  
(deuil, divorce, maladie…)

- régler une situation bloquante 
  (problèmes relationnels, difficultés de conception, angoisses, troubles de l’alimentation…)

- plus largement résoudre une souffrance psychologique (mal-être, dépression) voir physique, qui empêche d’être soi-même. 

S’adressent à ceux
qui souhaitent être aidés pour :

- traverser une épreuve
  
(deuil, divorce, maladie…)

- régler une situation bloquante 
  (problèmes relationnels, difficultés de conception, angoisses, troubles de l’alimentation…)

- plus largement résoudre une souffrance psychologique (mal-être, dépression) voir physique, qui empêche d’être soi-même. 

Exemples de motifs de consultation en psychothérapie

- ruminations perpétuelles
- relations familiales difficiles
- incapacité à rester en couple
- échecs répétitifs
- tendance à s’isoler
-  troubles du sommeil et/ou
   de l’alimentation
- difficultés sexuelles
- incapacité à ressentir
- hypersensibilité émotionnelle
- agressivité
- idées suicidaires
- phobies, attaques de panique
- manque de confiance en soi
   ...

 

Une psychothérapie pour quoi?

Le travail psychothérapeutique permet, en revenant au vécu de l’enfance, de se libérer des souffrances éprouvées.

Celles-ci sont liées soit à un évènement traumatique (accident, agression, décès…), soit plus souvent à des  traumatisations
de plus faible valence mais répétitives et/ou qui ont duré dans l’enfance, à savoir par exemple l’absence physique ou l’indisponibilité d’un parent,
l’absence d’expression de l’affection parentale, le manque de contact ou de câlins, les moqueries, les gifles, les cris,
les dévalorisations,les insultes, les punitions, les chantages…

Plus subtiles, ces dernières entrainent souvent de la culpabilité « à se sentir mal » adulteet font dire à certaines personnes en début de thérapie : 

« je me sens mal mais je n’ai rien vécu de difficile »


 

Organisation

1er rendez-vous

Prise de contact, il vous permet d’exposer les difficultés que vous rencontrez et ce que vous attendez de cet accompagnement. 
Cela me permet aussi de vous présenter mon approche, mon cadre de travail et de répondre à vos questions.

A l’issue de cette rencontre, nous validons ensemble la volonté de débuter un processus de soutien psychologique ou de psythérapie ainsi que les modalités de celui-ci.

Durée

Une question revient très souvent : « combien de temps cela va-t-il durer ? » Il est difficile d’y répondre de façon précise.

Le soutien psychologique se déroule sur une période de plusieurs semaines à quelques mois.

Concernant la psychothérapie ; d’une part mon approche ne s’inscrit pas dans les thérapies dites « brèves » mais dans les thérapies plus longues s’appuyant sur la relation qui s’établit entre le praticien et son patient et impliquant un travail profond. D’autre part, vous restez libre d’arrêter la thérapie à tout moment.

Fin d'une étape ou arrêt  

Certains s'arrêtent au bout d’une première étape parce qu’ils vont mieux, ont retrouvé un équilibre de vie satisfaisant ou ont atteint l’objectif qu’ils s’étaient fixé. Tout en sachant qu’ils n’ont pas tout résolu et qu’ils pourront revenir s’ils en éprouvent le besoin.
D’autres restent en thérapie plus longtemps pour pacifier tous les aspects de leur vie où ils peuvent se sentir mal, fragile ou en difficulté dans le but au bout de ce chemin de pouvoir rester sereins quelles que soient les épreuves rencontrées. 
D’autres enfin arrêtent en cours d’étape, ce qui est cependant à éviter.

Quand une personne souhaite s’arrêter nous prenons le temps de clarifier ensemble qu’elles sont toutes les raisons qui motivent cet arrêt afin qu’elle prenne conscience de tout ce qui est en jeu pour elle. Elle décide ensuite de continuer ou d’arrêter.

Formation, Déontologie

Formation

J'ai suivi une formation théorique et pratique de cinq années au sein de l'Eirem (École des Intelligences Relationnelles et Emotionnelles) dirigée par Isabelle Filliozat, psychologue, psychothérapeute, écrivaine et conférencière. Formation totalisant 750 heures

J’ai également suivi une formation théorique en psychopathologie avec Thierry Carrasco, Psychologue clinicien titulaire d'un Master de Psychologie Clinique et de Psychopathologie de l'Université Paris V Sorbonne. Formation totalisant 170 heures.

Et je suis en fin de formation sur cinq années à la Thérapie Primale avec Thierry Carrasco, psychologue, psychothérapeute, superviseur et formateur.
 

Supervision et Thérapie personnelle

Consciente de l’importance de mon implication auprès des personnes que j’accompagne, ma pratique professionnelle est régulièrement supervisée par deux psychologues psychothérapeutes expérimentés et reconnus, ce qui signifie qu’ils m’accompagnent régulièrement dans l’analyse de ma pratique professionnelle.

En tant que membre de l'Association Française de Thérapie Primale, je souscris entièrement à son code de déontologie ainsi qu'au code de déontologie du S.N.P.Psy, Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie relationelle et psychanalyse

Je suis moi-même passée par un processus psychothérapeutique approfondi, distinct de mes formations, bien qu’il y participe fondamentalement. 
Je poursuis également ma propre psychothérapie. Elle enrichit ma pratique professionnelle et renforce ma capacité à rester centrée sur les problématiques des personnes quand je les accompagne.

Les différents "Psy"

La psychothérapie désigne un accompagnement par une personne formée à cela.

Vous souhaitez entreprendre une psychothérapie et donc consulter un "psy", mais quel psy ?
- Psychiatre
- Psychologue
- Psychothérapeute
- Psychanalyste
Psychopraticien

Le Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie relationnelle et psychanalyse résume 
à quelle qualification correspondent ces différents titres ou nom de métier. 
 

"- Les titres réglementés par la loi :

Le PSYCHIATRE est un médecin généraliste en psychiatrie, il peut diagnostiquer et traiter des maladies mentales comme les psychoses, la schizophrénie, les maniaco-dépressions. Il peut faire usage de la psychothérapie mais n'est pas obligatoirement formé. Il peut proposer une hospitalisation dans un centre spécialisé si nécessaire.

Le PSYCHOLOGUE a éffectué un cursus de 5 ans en faculté de psychologie et choisi une spécialité. S'il existe des psychologues du travail, de l'écologie, en gérontologie ou autres spécialités très nombreuses, le psychologue clinicien peut pratiquer en libéral ou en institution, parfois sur ordonnance médicale. Il propose des entretiens et il est la seule spécialité qui peut faire passer des test pour cerner la personnalité. La profession est réglementée par la loi depuis 1985.

Le titre de PSYCHOTHERAPEUTE a été réglementé par l'article 52 de la loi du 9 août 2004 (décrets d'application en 2010).
Ce nouveau métier émergeait depuis les années 70, et les qualifications requises pour le pratiquer avaient été travaillées et débattues au sein des différentes instances regroupant les praticiens (dont le SNPPsy, syndicat historique).
Les préconisations des professionnels n'ont pas été suivies par le gouvernement de l'époque, on peut le déplorer, car cela a semé la confusion aussi bien dans le grand public que chez les professionnels. 
L'accès à ce titre a été réservé aux médecins et aux détenteurs d'un master II en psychologie ou en psychanalyse, moyennant quelques modules de formation complémentaire. 
Les principaux critères préconisés par la profession n'ont pas été retenus. Pas d'obligation de thérapie personnelle, ni de supervision principalement, formation principalment théorique sans expérimentation des techniques pratiquées.
Attention ce ne veut pas dire que les praticiens portant ces titres ne répondent pas aux critères préconisés par les organisations professionnelles, mais cela est laissé à leur initiative.

- Les titres réglementés par la profession :

Le PSYCHANALYSTE pratique une forme particulière de psychothérapie basée sur la théorie freudienne, historiquement la plus ancienne. 
La profession est auto-organisée, nul ne devient psychanalyste sans avoir été lui-même analysé puis il doit faire l'objet de "contrôle" (autre nom de la supervision).

Le nom de métier de PSYCHOPRATICIEN regroupe tous les autres "psy" pratiquant la psychothérapie.
Les écoles et les méthodes sont variées et très diverses. Certains préfèrent se référer uniquement à leur méthode (gestalt thérapeute, art thérapeute, analyste transactionnel, hypnothérapeute, thérapeute familial, analyste tridimensionnel,...) d'autres ont une pratique intégrative ou multiréférencielle."